Shoggy Angoy




Shoggy commence depuis les années 90 avec l’agonie du régime Mobutiste épuisé par 32 ans de règne sans partage, l’occupation de Kisangani par des troupes ougandaises et rwandaises, plusieurs périodes de guerres, l’inflation, l’instabilité économique...
Sa famille, son entourage, ses amis sont les premières victimes de ces événements et Shoggy décide de prendre la parole pour raconter ses histoires… Histoires oubliées dans un pays où la liberté d’expression n’est pas une option.
Il enregistre avec Alesh en 2010 l’album La Mort dans l’âme, une production de Studios kabako. Depuis lors, il développe son travail en solo, et se produit régulièrement au Congo (Kisangani, Lubumbashi, Goma, Bukavu...) mais aussi dans la région (Nairobi, Gisenyi). Il est l’un des artistes de la compilation produite par les Studios Kabako, Sounds of Kisangani.
Performeur, il est l’un des interprètes de Papy Ebotani : Fanfare funérailles est présentée au Congo (Kisangani Kinshasa), mais aussi au Burundi, aux Émirats Arabes Unis (Biennale des arts de Sharjah) et à la Fondation Cartier à Paris. Shoggy travaille aujourd’hui sur son premier album Réveil Citoyen avec les titres Zala Angele et Mensonges, bien accueillis par le public boyomais.
Shoggy Angoy détient par ailleurs un diplôme en droit à l'université de Kisangani (2011).